cycle lunaire

La dépression : La vie est un océan

Cet article est un challenge car il est très personnel. J’expose une partie de ma vie que j’ai toujours préféré cacher. Je vais écrire avec toute mon authenticité, car de mon point de vue, parler est un chemin vers la guérison.

J’ai passé par la dépression et parfois il y a des rechutes de quelques jours. Dernière en date : ce début d’année 2024. Pour expliquer le contexte, je suis maman solo avec une garde pleine. Pendant les vacances scolaires, mon fils est parti une semaine chez son père. La séparation avec mon enfant n’est pas difficile pour moi (on parle de deux semaines maximums lors de vacances). Je suis contente d’avoir du temps pour moi, de ne plus entendre maman 180x par jour, de donner mon attention sur ce que je veux quand je veux, en une phrase : j’aime ma liberté. J’ai toutefois remarqué que c’est parfois à ce moment de liberté que mon corps et ma tête disent stop.

Pendant ces quelques jours où mon corps et ma tête disent stop, tout devient un Everest. La tristesse est à +1000, la motivation à -1000 et la culpabilité fait son apparition laissant aller la tristesse à +1500.

C’est un fait, je connais parfois des journées de dépression. Mon corps et ma tête « dépressionnent » et je n’arrive pas à le combattre alors j’accepte.

J’accepte ma tristesse, j’accepte d’être sans énergie, je me rappelle que la culpabilité c’est de moi à moi et surtout, je sais que la vague va remonter. La vague de la Vie est toujours en mouvement, savoir que j’ai les capacités de résister quand elle est plus forte fait que j’ai confiance. J’ai confiance en ma capacité de reprendre une nouvelle énergie. La vie est un océan, accepte et vis pleinement son flow.

Pour faire un parallèle avec les écrans, dans ces moments je me plante devant des films, des séries où je vais appuyer sur « épisode suivant », « passer l’introduction », « épisode suivant », « passer l’introduction », etc. Tu vois ce que je veux dire ? 😊

D’un côté, puisque la tristesse est là, je l’associe à l’écran, alors je m’en veux de ne rien faire d’autre que regarder ma télé. Puis, je fais une autre analyse en me disant que dans ces moments, ce que j’aime, c’est ne rien faire et regarder des films alors je me le permets. C’est le combat de la dépression, la vivre, l’accepter et y survivre.

L’écran ne devrait pas être ma solution dans ces moments. Mais pour l’instant, il m’est difficile de faire autrement. Je vais continuer mon chemin de guérison en parlant à des personnes compétentes. Que ce soit par un suivi psychologique et/ou énergétique, parler, écouter, savoir se remettre en question et accepter de se transformer sont les clés pour aller de mieux en mieux.

Je célèbre également les moments de ma vie où tout roule, où je suis alignée, en résumé ces moments où je suis en haut de la vague. Car ces moments-là doivent aussi être reconnus et félicités.

Si tu t’es reconnu.e dans mes mots, et bien sache que tu n’es pas seul.e.

Oufffff, Challenge relevé ! J’ai réussi à écrire cet article qui me bouscule fortement.

La vie est un océan avec ses bonnes et ses moins bonnes vagues, bonne traversée 😊

Je vous embrasse

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    Thème : Grandir avec et sans les écrans

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